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2017, année la plus chaude enregistrée hors phénomène El Nino
2017 devrait être l’année la plus chaude recensée en l’absence du phénomène El Nino, depuis le début des relevés, indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bilan publié lundi à Bonn à l’occasion de la 23e Conférence climat de l’ONU. L’année 2016 a été plus chaude du fait de l’impact additionnel généré par El Nino, qui vient tous les trois à sept ans renforcer températures, courants et précipitations. «Les trois dernières années sont les plus chaudes qui aient jamais été enregistrées et s’inscrivent dans la tendance au réchauffement à long terme de la planète», souligne le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.
2017 devrait être l’année la plus chaude recensée en l’absence du phénomène El Nino, depuis le début des relevés, indique l’Organisation météorologique mondiale dans un bilan publié aujourd’hui à Bonn à l’occasion de la 23e Conférence climat de l’ONU.
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« Les trois dernières années sont les plus chaudes qui aient jamais été enregistrées et s’inscrivent dans la tendance au réchauffement à long terme de la planète », souligne le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.
» Plus de précisions à venir dans un article rédigé par notre service « science »
COP23: le président fidjien lance «un appel au monde» pour agir
La 23e conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP23) s’est ouverte ce lundi à Bonn avec des appels vibrants, notamment de son président fidjien, à agir plus fortement contre le dérèglement du climat.
« Notre demande collective au monde est qu’il maintienne le cap fixé à Paris » avec l’accord adopté fin 2015 contre le réchauffement planétaire, a dit le Premier ministre fidjien et président de la COP23, Frank Bainimarama, lors de la cérémonie d’ouverture.
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« Le besoin d’agir urgemment est évident. Notre monde souffre d’événements extrêmes provoqués par le changement climatique. Notre responsabilité en tant que dirigeants est de répondre à cette souffrance, nous ne devons pas décevoir nos peuples (…) Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour faire marcher l’accord de Paris », a-t-il insisté. »C’est notre moment de vérité », a-t-il encore dit, ajoutant: « nous sommes tous dans le même canoë ».
Selon l’ONU, « les contributions des pays ne nous feraient (faire) que le tiers du chemin » nécessaire pour tenir l’objectif de maintenir le réchauffement sous 2°C. « Cet état de fait est inacceptable, pour notre planète et notamment pour les plus vulnérables ».La COP23 se tient jusqu’au 17 novembre à Bonn, siège de la convention climat de l’ONU.
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Le nombre de victimes du terrorisme a baissé de 10% en 2015, révèle une étude de l’Université du Maryland.
LA POLLUTION DE L’AIR CAUSE 487600 morts par an dans l’Union Européenne, dont 45840 morts par an en France !
En Europe LA POLLUTION DE L’AIR fait DEUX MILLE FOIS PLUS DE VICTIMES que le TERRORISME !
L’année dernière, 238 personnes ont été tuées lors d’attentats en Europe. Les attentats de Nice et de Bruxelles ont fortement pesé sur ce bilan. Sur l’ensemble de la planète, le terrorisme a tué 22400 personnes en 2016. Ce chiffre est en baisse de 10% par rapport à 2015. Ces attentas sont largement dus à la médiatisation et aux images dont ils bénéficient, véritable encouragement aux actes terroristes. Si les télévisions ne montraient plus les images des attentas ceux-ci disparaitraient largement car sans intérêt pour les auteurs.
Pourtant nos gouvernants ne mènent toujours pas de véritable politique écologique mais nous abreuvent de lois antiterroristes au détriment de nos libertés. Ils sont responsables de crime contre notre humanité et de crime contre nos libertés démocratiques.
Le changement climatique a déjà un impact concret sur notre santé
Un rapport estime que les vagues de chaleur ont notamment, chez certains individus, provoqué du stress thermique, et aggravé une insuffisance cardiaque pré-existante. dans le Monde.fr avec AFP, citoyenactif |
The Devastating Effects of Pollution in China
la publication de Esprits Libres.
la publication de Basta, média indépendant.
La malédiction du pétrole
C e qu’on fait avec du pétrole ? De la misère, de la guerre, de la laideur. Un monde misérable. « Telle est la réponse faite à une question de la Folle de Chaillot dans la pièce de Jean Giraudoux dont la première eut lieu quelques mois après sa mort, en 1945. A l’époque, la grande aventure du pétrole, matière première stratégique par excellence du XXe siècle, commençait à peine et le développement de sa production, encore étroitement contrôlée par les majors semblait devoir être une bénédiction pour les pays producteurs. Mais, soixante-dix ans plus tard, le constat de Giraudoux se révèle d’une cruelle réalité et la malédiction du pétrole pèse sur des producteurs qui en sont désormais captifs. Entre-temps, il y a eu trois chocs pétroliers, deux contrechocs, la fin de deux cartels, celui des compagnies et celui de l’Opep, de multiples tentatives de replâtrage, dont la dernière fin novembre 2016 peut susciter quelque scepticisme. Entre-temps, la manne du pétrole a été la plupart du temps gâchée et perdue, tandis qu’elle corrompait les économies et les hommes.
Le constat est malheureusement sans appel tant les vapeurs du pétrole sont montées à la tête d’hommes comme Saddam Hussein, Kadhafi, Chavez et tant de généraux algériens ou nigérians, tant l’argent du pétrole a pu financer toutes les folies somptuaires dans le Golfe, en Asie centrale ou en Afrique. La Norvège, et dans une moindre mesure, le Royaume Uni, les seuls contre-exemples quelque peu vertueux de pays qui ont su se préserver en isolant la rente du pétrole et, pour la Norvège, en la consacrant aux générations futures. A contrario, la Russie n’a cessé d’augmenter ces dernières années son addiction au pétrole et aux hydrocarbures en général, quitte à hypothéquer quelques bijoux de famille (19,5 % de Rosneft début décembre 2016) pour tenir son train de vie.
Dans ce contexte, les promesses faites à Vienne le 30 novembre 2016 ressemblent un peu à celles de drogués en état de manque jurant un peu tard, à l’image de l’Arabie saoudite, de leur prochaine désintoxication. Sur le papier l’accord est séduisant avec une baisse d’au moins 1,5 million de barils par jour, qui correspond grosso modo à l’excédent qui a pesé sur le marché mondial en 2016. Mais le diable étant dans les détails, on peut se demander sur quelle base de production vont être calculées ces coupures : entre octobre et novembre 2016, la production des membres de l’Opep a augmenté de 370.000 barils par jour et celle de la Russie de plus de 100.000. Quel crédit apporter aussi aux engagements de l’Irak, dont le contrôle effectif sur la production et les expéditions du Kurdistan est tout théorique.
Et puis il y a bien sûr l’hypothèque américaine : les Etats-Unis ont vu leur production diminuer de 1 million de barils par jour depuis le début de 2015, à la suite de la baisse des prix. Depuis, les coûts de production des pétroles « captifs » n’ont cessé de diminuer et sont désormais bien inférieurs à 50 dollars le baril. L’administration Trump promet d’être moins sourcilleuse en matière d’environnement et sera dès janvier confrontée à l’épineux dossier de la construction d’un oléoduc, qui, pour sortir le pétrole du Dakota, traverserait les territoires de tribus indiennes, lesquelles y sont fortement opposées (toute comparaison avec des affaires en France comme Sivens ou Notre-Dame-des-Landes est largement valable…). Les Etats-Unis seront en 2017 le producteur d’appoint du marché pétrolier mondial et pour eux au moins la malédiction du pétrole est à peu près maîtrisée.
2017 sera donc encore une année d’incertitudes pétrolières. Les pays producteurs vont devoir apprendre à vivre avec du pétrole quelque part autour de 50 dollars le baril et guère plus. On est loin des équilibres budgétaires qui, pour la plupart d’entre eux, se situent autour de 80 dollars à 90 dollars le baril. Certains ont encore des poches profondes, mais, pour les autres, du Venezuela à l’Afrique subsaharienne et à l’Asie centrale, ce sera un temps de vaches encore bien maigres. Peut-être pourront-ils alors méditer la phrase de Giraudoux et trouver les moyens d’en desserrer l’étreinte. Pour le reste du monde, ce pétrole à 50 dollars est aussi une autre forme de malédiction, qui menace les belles intentions de transition énergétique harmonieuse. Giraudoux, en ce sens, avait tort : le pétrole a été un maillon essentiel d’une croissance économique qui a permis à la planète de triompher des défis démographiques et sociaux qui furent les siens dans la seconde partie du XXe siècle. Le grand enjeu du XXIe siècle sera lentement de s’en détacher.
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