COP23 : l’ugence climatique

n

2017, année la plus chaude enregistrée hors phénomène El Nino

Hot.

2017 devrait être l’année la plus chaude recensée en l’absence du phénomène El Nino, depuis le début des relevés, indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bilan publié lundi à Bonn à l’occasion de la 23e Conférence climat de l’ONU. L’année 2016 a été plus chaude du fait de l’impact additionnel généré par El Nino, qui vient tous les trois à sept ans renforcer températures, courants et précipitations. «Les trois dernières années sont les plus chaudes qui aient jamais été enregistrées et s’inscrivent dans la tendance au réchauffement à long terme de la planète», souligne le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.

2017 devrait être l’année la plus chaude recensée en l’absence du phénomène El Nino, depuis le début des relevés, indique l’Organisation météorologique mondiale dans un bilan publié aujourd’hui à Bonn à l’occasion de la 23e Conférence climat de l’ONU.

» LIRE AUSSI – Une COP23 pour concrétiser l’accord de Paris

« Les trois dernières années sont les plus chaudes qui aient jamais été enregistrées et s’inscrivent dans la tendance au réchauffement à long terme de la planète », souligne le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué.

» Plus de précisions à venir dans un article rédigé par notre service « science »

COP23: le président fidjien lance «un appel au monde» pour agir

La 23e conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP23) s’est ouverte ce lundi à Bonn avec des appels vibrants, notamment de son président fidjien, à agir plus fortement contre le dérèglement du climat.

« Notre demande collective au monde est qu’il maintienne le cap fixé à Paris » avec l’accord adopté fin 2015 contre le réchauffement planétaire, a dit le Premier ministre fidjien et président de la COP23, Frank Bainimarama, lors de la cérémonie d’ouverture.

» LIRE AUSSI – Une COP23 pour concrétiser l’accord de Paris

« Le besoin d’agir urgemment est évident. Notre monde souffre d’événements extrêmes provoqués par le changement climatique. Notre responsabilité en tant que dirigeants est de répondre à cette souffrance, nous ne devons pas décevoir nos peuples (…) Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour faire marcher l’accord de Paris », a-t-il insisté. »C’est notre moment de vérité », a-t-il encore dit, ajoutant: « nous sommes tous dans le même canoë ».

Selon l’ONU, « les contributions des pays ne nous feraient (faire) que le tiers du chemin » nécessaire pour tenir l’objectif de maintenir le réchauffement sous 2°C. « Cet état de fait est inacceptable, pour notre planète et notamment pour les plus vulnérables ».La COP23 se tient jusqu’au 17 novembre à Bonn, siège de la convention climat de l’ONU.

» LIRE AUSSI – Réchauffement climatique : un rapport américain pointe la responsabilité de l’homme

 

Jean-Pierre Roche

Le nombre de victimes du terrorisme a baissé de 10% en 2015, révèle une étude de l’Université du Maryland.

LA POLLUTION DE L’AIR CAUSE 487600 morts par an dans l’Union Européenne, dont 45840 morts par an en France !
En Europe LA POLLUTION DE L’AIR fait DEUX MILLE FOIS PLUS DE VICTIMES que le TERRORISME !
L’année dernière, 238 personnes ont été tuées lors d’attentats en Europe. Les attentats de Nice et de Bruxelles ont fortement pesé sur ce bilan. Sur l’ensemble de la planète, le terrorisme a tué 22400 personnes en 2016. Ce chiffre est en baisse de 10% par rapport à 2015. Ces attentas sont largement dus à la médiatisation et aux images dont ils bénéficient, véritable encouragement aux actes terroristes. Si les télévisions ne montraient plus les images des attentas ceux-ci disparaitraient largement car sans intérêt pour les auteurs.
Pourtant nos gouvernants ne mènent toujours pas de véritable politique écologique mais nous abreuvent de lois antiterroristes au détriment de nos libertés. Ils sont responsables de crime contre notre humanité et de crime contre nos libertés démocratiques.

Le changement climatique a déjà un impact concret sur notre santé

Un rapport estime que les vagues de chaleur ont notamment, chez certains individus, provoqué du stress thermique, et aggravé une insuffisance cardiaque pré-existante. dans le Monde.fr avec AFP, citoyenactif |

la publication de Esprits Libres.

Aucun texte alternatif disponible.

la publication de Basta, média indépendant.

La malédiction du pétrole

Philippe Chalmin Les Echos |
L’accord sur la réduction de sa production conclu par l’Opep en novembre sera-t-il respecté ? Rien n’est moins sûr tant les économies des pays producteurs sont dépendantes de l’or noir. Une addiction dont ils devront s’affranchir un jour.

C e qu’on fait avec du pétrole ? De la misère, de la guerre, de la laideur. Un monde misérable. «  Telle est la réponse faite à une question de la Folle de Chaillot dans la pièce de Jean Giraudoux dont la première eut lieu quelques mois après sa mort, en 1945. A l’époque, la grande aventure du pétrole, matière première stratégique par excellence du XXe siècle, commençait à peine et le développement de sa production, encore étroitement contrôlée par les majors semblait devoir être une bénédiction pour les pays producteurs. Mais, soixante-dix ans plus tard, le constat de Giraudoux se révèle d’une cruelle réalité et la malédiction du pétrole pèse sur des producteurs qui en sont désormais captifs. Entre-temps, il y a eu trois chocs pétroliers, deux contrechocs, la fin de deux cartels, celui des compagnies et celui de l’Opep, de multiples tentatives de replâtrage, dont la dernière fin novembre 2016 peut susciter quelque scepticisme. Entre-temps, la manne du pétrole a été la plupart du temps gâchée et perdue, tandis qu’elle corrompait les économies et les hommes.

Le constat est malheureusement sans appel tant les vapeurs du pétrole sont montées à la tête d’hommes comme Saddam Hussein, Kadhafi, Chavez et tant de généraux algériens ou nigérians, tant l’argent du pétrole a pu financer toutes les folies somptuaires dans le Golfe, en Asie centrale ou en Afrique. La Norvège, et dans une moindre mesure, le Royaume Uni, les seuls contre-exemples quelque peu vertueux de pays qui ont su se préserver en isolant la rente du pétrole et, pour la Norvège, en la consacrant aux générations futures. A contrario, la Russie n’a cessé d’augmenter ces dernières années son addiction au pétrole et aux hydrocarbures en général, quitte à hypothéquer quelques bijoux de famille (19,5 % de Rosneft début décembre 2016) pour tenir son train de vie.

Dans ce contexte, les promesses faites à Vienne le 30 novembre 2016 ressemblent un peu à celles de drogués en état de manque jurant un peu tard, à l’image de l’Arabie saoudite, de leur prochaine désintoxication. Sur le papier l’accord est séduisant avec une baisse d’au moins 1,5 million de barils par jour, qui correspond grosso modo à l’excédent qui a pesé sur le marché mondial en 2016. Mais le diable étant dans les détails, on peut se demander sur quelle base de production vont être calculées ces coupures : entre octobre et novembre 2016, la production des membres de l’Opep a augmenté de 370.000 barils par jour et celle de la Russie de plus de 100.000. Quel crédit apporter aussi aux engagements de l’Irak, dont le contrôle effectif sur la production et les expéditions du Kurdistan est tout théorique.

Et puis il y a bien sûr l’hypothèque américaine : les Etats-Unis ont vu leur production diminuer de 1 million de barils par jour depuis le début de 2015, à la suite de la baisse des prix. Depuis, les coûts de production des pétroles « captifs  » n’ont cessé de diminuer et sont désormais bien inférieurs à 50 dollars le baril. L’administration Trump promet d’être moins sourcilleuse en matière d’environnement et sera dès janvier confrontée à l’épineux dossier de la construction d’un oléoduc, qui, pour sortir le pétrole du Dakota, traverserait les territoires de tribus indiennes, lesquelles y sont fortement opposées (toute comparaison avec des affaires en France comme Sivens ou Notre-Dame-des-Landes est largement valable…). Les Etats-Unis seront en 2017 le producteur d’appoint du marché pétrolier mondial et pour eux au moins la malédiction du pétrole est à peu près maîtrisée.

2017 sera donc encore une année d’incertitudes pétrolières. Les pays producteurs vont devoir apprendre à vivre avec du pétrole quelque part autour de 50 dollars le baril et guère plus. On est loin des équilibres budgétaires qui, pour la plupart d’entre eux, se situent autour de 80 dollars à 90 dollars le baril. Certains ont encore des poches profondes, mais, pour les autres, du Venezuela à l’Afrique subsaharienne et à l’Asie centrale, ce sera un temps de vaches encore bien maigres. Peut-être pourront-ils alors méditer la phrase de Giraudoux et trouver les moyens d’en desserrer l’étreinte. Pour le reste du monde, ce pétrole à 50 dollars est aussi une autre forme de malédiction, qui menace les belles intentions de transition énergétique harmonieuse. Giraudoux, en ce sens, avait tort : le pétrole a été un maillon essentiel d’une croissance économique qui a permis à la planète de triompher des défis démographiques et sociaux qui furent les siens dans la seconde partie du XXe siècle. Le grand enjeu du XXIe siècle sera lentement de s’en détacher.

La malédiction du pétrole

Arctique, la conquête glaciale

Arctique, la conquête glaciale Par Enkolo dans Accueil le Menace sur l’artique 25 novembre 2017 Arctique, la conquête glaciale

nArctique, la conquête glacial

Le paradoxe de notre époque L’achèvement de la plus haute tour du monde repoussé à 2019, qVoici les 10 plus hauts gratte-ciel qui atteindront leur sommet en 2017 :  Chaleur record dans le monde en 2016

De la servitude moderne

  « Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »

 

 Plus d’informations: http://www.climate-lab-book.ac.uk/spirals/

‘Les USA se retirent d’ un accord qui ne sert à rien , n’ est pas contraignant et ne marchera pas. Quelle infamie quand même m’ dame Michut !

La décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord de Paris est une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatiqueVladimir Poutine a rremis en cause jeudi la responsabilité de l’homme dans le changement climatique,

Donald Trump 

C’était une de ses « promesses » phares de campagne, cette fois le Président des Etats-Unis a fait un pas vers sa réalisation. Lui qui n’a pas réussi de percée substantielle durant ses 100 premiers jours à la Maison Blanche sur les sujets qui lui tiennent à coeur. La Chambre des représentants a approuvé jeudi soir l’abrogation du système d’assurance-santé (Obamacare) mis en place par son prédécesseur, à une courte majorité de 217 voix contre 213. Même si c’est une victoire encore largement symbolique, puisque le texte n’a pratiquement aucune chance de passer au Sénat, le projet représente une épée de Damoclès pour les 24 millions d’Américains les plus pauvres qui risquent d’être privés du jour au lendemain de leur assurance-santé. Fief anti-Trump, New York a d’ailleurs ménagé un retour houleux au chef de l’Etat, accueilli ce vendredi par des centaines de manifestants le priant d’aller se faire voir ailleurs 

Ce 22 février, les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du principal campement des Sioux et de leurs alliés qui s’opposaient encore à la construction de l’oléoduc Dakota Access, aux États-Unis. Selon le compte-rendu duGuardian, P e nouveau président , Donald Trump  possède des actions dans Energy Transfer Partners (ETP), l’entreprise qui construit l’oléoduc, et compte parmi ses plus proches alliés un magnat du pétrole de schiste (lire notre article).

 

 
Cours camarade le vieux monde est derrière toi ! »
(mais il s’accroche comme une sangsue de la famille des vampires.) Cliquez ici  MAN  Animation created in Flash and After Effects looking at mans relationship with the natural world. Music: In the Hall of the Mountain King by Edvard Grieg. Mickey 3D – Respire« Tu vas pas…YOUTUBE.COM The Scarecrow Publication du rapport complet sur la pollution de l’air atmosphérique

En attendant, les affaires continuent. Selon les données collectées par les Amis de la Terre et l’organisation spécialisée Banktrack, Natixis et le Crédit agricole ont débloqué en janvier, au moment de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, plusieurs dizaines de millions de dollars au profit d’Energy Transfer Partners (72 millions pour Natixis et 35 millions pour le Crédit agricole). Aux côtés de BNP Paribas, elles auraient également participé à un prêt pour la même entreprise de 2,2 milliards de dollars au début du mois de février.

La planète Terre a connu des climats plus chauds qu’aujourd’hui ou beaucoup plus froids, des océans à un niveau plus élevé ou considérablement plus faible. Mais c’était bien avant qu’elle abrite 7,3 milliards d’êtres humains. Sans un sursaut pour maîtriser rapidement leurs causes, les dérèglements en cours promettent le chaos.

aiment Groupe PPE au Parlement européen.Groupe PPE au Parlement européen Sponsorisé ·

 Projet d’attentat de l’ultra-droite: «Le terrorisme politique d’extrême droite a laissé place à des groupuscules éclatés»

Arctique, la conquête glaciale ARTE – YouTube

Avec une belle unanimité, les observateurs interrogés (géologues, analystes, pêcheurs, politiques) tirent la sonnette d’alarme. Et, in fine, préviennent : les calculs et les projections existants ne permettraient plus d’évaluer correctement les risques futurs, les dangers causés par une surexploitation sans contrôle. Seule certitude ? « On ne sait pas où l’on va. »

La banquise pourrait avoir totalement fondu d’ici à l’été 2017 !! … Voire dès l’automne 2016… Pour la première fois depuis 100 000 ans, l’océan Arctique pourrait être libéré de sa glace de mer :la publication de Laurent GuignonLa banquise pourrait avoir totalement fondu d’ici à l’été 2017 LEPOINT.FR|PAR CLARA BRUNEL

Le traité de Paris de 1920 confie à la Norvège, membre de l’Otan, la souveraineté sur le Svalbard mais garantit aussi aux ressortissants de tous les États signataires, dont la Russie, la possibilité d’exercer des activités économiques sur ces terres.

C’est à ce titre que la Russie exploite du charbon à Barentsbourg, une communauté qui compte plusieurs centaines de mineurs russes et ukrainiens, assurant à Moscou une présence dans une région stratégique.

nRecul historique de la banquise en janvier

La surface de banquise des deux pôles est tombée en janvier à son plus bas niveau depuis le début des mesures pour cette période de l’année, la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère atteignant un record, rapporte aujourd’hui l’Organisation météorologique mondiale.

 

Antarctique : la fonte des glaces s’accélère. La banquise atteint un niveau record. (@ZLabe)

Ca chauffe.Le mot est lâché. L’écart est «catastrophique» entre les promesses nationales de limitation des émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

C’est le responsable environnement de l’ONU qui fait cette mise en garde inquiétante, à six jours de la COP23.

«Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions d’émissions nécessaires, creusant un écart dangereux» annonciateur de grands déréglements (canicules, inondations, super-ouragans…), souligne Erik Solheim, directeur du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), qui publie son rapport annuel sur l’action climatique mondiale : «Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique».

La malédiction du pétrole

L’accord sur la réduction de sa production conclu par l’Opep en novembre sera-t-il respecté ? Rien n’est moins sûr tant les économies des pays producteurs sont dépendantes de l’or noir. Une addiction dont ils devront s’affranchir un jour.

C e qu’on fait avec du pétrole ? De la misère, de la guerre, de la laideur. Un monde misérable. «  Telle est la réponse faite à une question de la Folle de Chaillot dans la pièce de Jean Giraudoux dont la première eut lieu quelques mois après sa mort, en 1945. A l’époque, la grande aventure du pétrole, matière première stratégique par excellence du XXe siècle, commençait à peine et le développement de sa production, encore étroitement contrôlée par les majors semblait devoir être une bénédiction pour les pays producteurs. Mais, soixante-dix ans plus tard, le constat de Giraudoux se révèle d’une cruelle réalité et la malédiction du pétrole pèse sur des producteurs qui en sont désormais captifs. Entre-temps, il y a eu trois chocs pétroliers, deux contrechocs, la fin de deux cartels, celui des compagnies et celui de l’Opep, de multiples tentatives de replâtrage, dont la dernière fin novembre 2016 peut susciter quelque scepticisme. Entre-temps, la manne du pétrole a été la plupart du temps gâchée et perdue, tandis qu’elle corrompait les économies et les hommes.

Le constat est malheureusement sans appel tant les vapeurs du pétrole sont montées à la tête d’hommes comme Saddam Hussein, Kadhafi, Chavez et tant de généraux algériens ou nigérians, tant l’argent du pétrole a pu financer toutes les folies somptuaires dans le Golfe, en Asie centrale ou en Afrique. La Norvège, et dans une moindre mesure, le Royaume Uni, les seuls contre-exemples quelque peu vertueux de pays qui ont su se préserver en isolant la rente du pétrole et, pour la Norvège, en la consacrant aux générations futures. A contrario, la Russie n’a cessé d’augmenter ces dernières années son addiction au pétrole et aux hydrocarbures en général, quitte à hypothéquer quelques bijoux de famille (19,5 % de Rosneft début décembre 2016) pour tenir son train de vie.

Dans ce contexte, les promesses faites à Vienne le 30 novembre 2016 ressemblent un peu à celles de drogués en état de manque jurant un peu tard, à l’image de l’Arabie saoudite, de leur prochaine désintoxication. Sur le papier l’accord est séduisant avec une baisse d’au moins 1,5 million de barils par jour, qui correspond grosso modo à l’excédent qui a pesé sur le marché mondial en 2016. Mais le diable étant dans les détails, on peut se demander sur quelle base de production vont être calculées ces coupures : entre octobre et novembre 2016, la production des membres de l’Opep a augmenté de 370.000 barils par jour et celle de la Russie de plus de 100.000. Quel crédit apporter aussi aux engagements de l’Irak, dont le contrôle effectif sur la production et les expéditions du Kurdistan est tout théorique.

Et puis il y a bien sûr l’hypothèque américaine : les Etats-Unis ont vu leur production diminuer de 1 million de barils par jour depuis le début de 2015, à la suite de la baisse des prix. Depuis, les coûts de production des pétroles « captifs  » n’ont cessé de diminuer et sont désormais bien inférieurs à 50 dollars le baril. L’administration Trump promet d’être moins sourcilleuse en matière d’environnement et sera dès janvier confrontée à l’épineux dossier de la construction d’un oléoduc, qui, pour sortir le pétrole du Dakota, traverserait les territoires de tribus indiennes, lesquelles y sont fortement opposées (toute comparaison avec des affaires en France comme Sivens ou Notre-Dame-des-Landes est largement valable…). Les Etats-Unis seront en 2017 le producteur d’appoint du marché pétrolier mondial et pour eux au moins la malédiction du pétrole est à peu près maîtrisée.

2017 sera donc encore une année d’incertitudes pétrolières. Les pays producteurs vont devoir apprendre à vivre avec du pétrole quelque part autour de 50 dollars le baril et guère plus. On est loin des équilibres budgétaires qui, pour la plupart d’entre eux, se situent autour de 80 dollars à 90 dollars le baril. Certains ont encore des poches profondes, mais, pour les autres, du Venezuela à l’Afrique subsaharienne et à l’Asie centrale, ce sera un temps de vaches encore bien maigres. Peut-être pourront-ils alors méditer la phrase de Giraudoux et trouver les moyens d’en desserrer l’étreinte. Pour le reste du monde, ce pétrole à 50 dollars est aussi une autre forme de malédiction, qui menace les belles intentions de transition énergétique harmonieuse. Giraudoux, en ce sens, avait tort : le pétrole a été un maillon essentiel d’une croissance économique qui a permis à la planète de triompher des défis démographiques et sociaux qui furent les siens dans la seconde partie du XXe siècle. Le grand enjeu du XXIe siècle sera lentement de s’en détacher.

La malédiction du pétrole   – Philippe Chalmin Les Echos |

Arctique, la conquête glacialCréé le mardi 09 mai 2017,  Environnement Arctique, la conquête glaciale

2075 sur la terre , Les Temps Changent

 

 

 

 

 

n

n

 

 

Arctique, la conquête glacial

 n

De la servitude moderne
 
 « Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute. »

A lire ailleurs.Période de la Toussaint oblige, le quotidien en ligne de l’écologie, Reporterre, publie ce lundi une enquête sur la pollution engendrée par les corps humains qui, après la mort, sont brûlés ou inhumés.

Ces deniers contiennent en effet des susbtances toxiques qui polluent les sols et l’atmosphère. C’est notamment à cause des soins de thanatopraxie, au cours desquels on injecte dans le corps plusieurs litres de formol.

A lire sur Reporterre.net

En réalité une foule d’indices convergents suggèrent que ce dépassement est déjà amorcé et que les chances d’une sortie civilisée du capitalisme dépendent avant tout de notre capacité à distinguer les tendances et les pratiques qui en annoncent la possibilité.

« Est ce que le rêve peut être prémonitoire ? Et s’ancrer dans la réalité ? »

n En réalité une foule d’indices convergents suggèrent que ce dépassement est déjà amorcé et que les chances d’une sortie civilisée du capitalisme dépendent avant tout de notre capacité à distinguer les tendances et les pratiques qui en annoncent la possibilité. 2016, nouvelle année noire pour le climat,  Urgence, cela chauffe !! Portfolio En Alaska, les images d’un village submergé par les eaux – M le magazine du Monde |

 SEPTEMBRE 2009 : Deuxième plus chaud depuis 1880

La National oceanic and atmospheric administration (et annonce la NOAA)  vient de publier l’image ci contre. Elle représente l’écart de température moyenne mesuré en septembre 2009 relativement à la moyenne climatologique..La Nina va-t-elle rafraichir la planète ?

Il écrit ainsi page 201 à propos de l’utilisation exagérée ou erronée des aléas du climat actuels (tempêtes, inondations…) pour faire comprendre les risques du changement climatiques :

«cette vision très orientée de ce qu’est une catastrophe modifie en profondeur la perception des dangers qui nous guettent. Nous savons qu’une grande partie des changements à venir se jouera sur un autre tempo : lente asphyxie économique de certaines zones semi-arides, pression progressive sur les régions côtières, recul inéluctable des glaciers de montagnes et des réserves en eau associées. C’est la prise en compte par le grand public des représentations les plus justes des dérèglements à venir qui permettra à un véritable débat démocratique d’avoir lieu autour des problèmes environnementaux. (…) Les grandes catastrophes font oublier les misères quotidiennes et un désir d’apocalypse accompagne souvent les périodes de crise. Vouloir le flatter est infondé scientifiquement et dangereux politiquement.»

n

Source Libération  SEPTEMBRE 2009 : Deuxième plus chaud depuis 1880

Pollution.Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, responsables du réchauffement climatique, ont atteint un niveau record en 2016, a annoncé lundi Record de concentration de CO2 dans l’atmosphère en 2016 selon l’ONU et  l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui met en garde contre « une hausse dangereuse de la température ».

«La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années: la température était de 2 à 3°C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel», a rappelé l’agence de l’ONU dans son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre.

» Lire aussi – Climat : il n’y a jamais eu autant de CO2 dans l’atmosphère

» Lire aussi – 2016, année noire pour le climat et réchauffement à un niveau record

Selon l’OMM, cette « montée en flèche » du niveau de CO2 est due à « la conjonction des activités humaines et d’un puissant épisode El Niño », phénomène climatique qui apparait tous les 4 ou 5 ans et se traduit par une hausse de la température de l’océan Pacifique, ce qui provoque des sécheresses et de fortes précipitations.Les chercheurs se basent sur les carottes de glace pour déterminer les variations de la teneur en CO2 dans l’atmosphère au cours du temps.

« Si l’on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, nous allons au-devant d’une hausse dangereuse de la température d’ici la fin du siècle, bien au-delà de la cible fixée dans l’Accord de Paris sur le climat », a averti le secrétaire général de l’OMM, le Finlandais Petteri Taalas. « Les générations à venir hériteront d’une planète nettement moins hospitalière ».

 

« Le réveil sonne, il est 18 heures et déjà la chaleur me fait suffoquer, il me faut quelques secondes pour me rappeler qui et à quel endroit je suis. Je dois me dépêcher, je suis censé être au bureau dans une heure, de toute façon c’est seulement à ce moment la que le thermomètre passe sous la barre des 45 degrés, l’automne (…)e vous laisse faire votre opinion. Intitulé «  Seulement un mauvais rêve ? :la COP21 , Xénophobie Business – ,  Pour ma part, J’y fais un article sur cette mobilisation ICI

Climat
Mercredi 11 Octobre 2017  16H09
Mercredi 11 Octobre 2017  16H09 D’après le programme européen de surveillance de la terre Copernicus,l’année 2017 se situerait pour le moment au 2ème rang des années les plus chaudes depuis le début des observations satellitaires. De nombreux records de chaleur battus en 2017

source 2017 : 2ème année la plus chaude à l’échelle mondialeUrgence, cela chauffe !!

Le 27 août, jour où Harvey s’est abattu sur le Texas, l’organisation créée par l’ancien vice-président Al Gore rappelle que les niveaux des océans augmentent en ce moment plus vite qu’à n’importe quelle période de ces 2 800 dernières années. Et que l’homme y a largement contribué.

« Températures plus chaudes=mers plus chaudes=ouragans plus violents « 

 

Prévision saisonnière
Samedi 09 Septembre 2017  15H36
Habituellement la saison de ski débute dans les Alpes aux vacances de la Toussaint. Ce n’est pas le cas cette année. Aucune station d’altitude n’a ouvert ses pistes.
 Météo vacances de la Toussaint : pourquoi si peu de neige en montagne ?
Alors que la neige reste absente de nos massifs, voici les prévisions saisonnières de Météo Consult pour cet hiver dans nos massifs. Peut-on craindre un hiver aussi sec que le dernier?
Météo vacances de la Toussaint : pourquoi si peu de neige en montagne ?
Cette semaine est marquée par un temps souvent calme, parfois brumeux et de plus en plus doux au fil des jours. La sécheresse persiste près de la Méditerranée mais une dégradation pluvieuse semble possible pour le week-end.
Semaine de la Toussaint : brouillards et gelées avant le retour de la douceur

Les Temps Changent – YouTube :  :Nous sommes en 2075 en Europe et en Afrique.
Le réchauffement climatique,

Quand la France se réchauffera : tout ce qui va changer dans nos vies Par 

ENQUÊTE – D’ici à 2050, l’élévation des températures pourrait bouleverser le paysage français et nos habitudes de vie, avec des conséquences sur l’agriculture, le logement, l’énergie et le monde animal. Voici comment.

Malgré le bourdonnement incessant de la ville, de nombreux Parisiens ont ouvert en grand les fenêtres de leurs logements. Il est 4h30 du matin et il fait déjà 24 °C. Nous sommes à Paris, le dimanche 30 octobre 2050. Comme toujours depuis maintenant une vingtaine d’années, l’été s’étire toujours un peu plus et l’automne semble encore très loin. Autrefois gris et pluvieux, novembre a des allures de début septembre. Les hivers sont de plus en plus doux et les vagues de chaleur qui plombent désormais systématiquement les mois de juillet et d’août ont été une nouvelle fois particulièrement éprouvantes. La France s’est lentement habituée à l’élévation progressive de ses températures. La plupart de ses habitants se sont dotés de systèmes de climatisation pour lutter contre la fournaise et beaucoup ont bénéficié de l’aide de l’Etat pour améliorer l’isolation de leurs habitations.

Météo Villes @Meteovilles

La #chaleur concerne également l’#Espagne et le #Portugal. Nombreux records et localement près de 36°C cet après-midi (#Séville) !

Ces cartes montrent le monde tel qu’il est aujourd’hui, à une différence près : toute la glace continentale a fondu et s’est déversée dans la mer, élevant son niveau de plus de 65 mètres.

Le paysage de notre pays n’est plus tout à fait le même, mais sa métamorphose est subtile. La France n’est pas sous les eaux, mais l’élévation du niveau de la mer, en Camargue, en Charente, en Vendée, en Gironde, dans les Hauts-de-France et le Cotentin menace sérieusement plusieurs villes et espaces naturels du littoral. Sur l’île de Sein (Finistère) désormais à fleur d’eau, la situation est très inquiétante pour certains habitants menacés qui songent à partir. La crainte des inondations (élévation de 1 mètre du niveau des océans à l’horizon 2100 si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites d’ici là) a contraint de nombreuses municipalités côtières à modifier leurs plans d’occupation des sols (POS) et à modifier leurs règles d’urbanisme. Le paysage agricole n’est plus celui des années 2000, avec ses immenses champs à perte de vue.

Incendies, vagues de chaleur : « Les changements climatiques vont frapper davantage l’Europe du sud »

Robert Vautard, spécialiste du climat en Europe, note que les épisodes de canicule et de pluies violentes sont liées aux émissions de gaz à effet de serre.Spécialiste du climat en Europe, Robert Vautard travaille au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (Institut Pierre-Simon-Laplace). Il étudie les modélisations des données climatiques en Europe et les effets du réchauffement, notamment sur les sols.

 

 

 

Le terrible incendie qui a sévi au Portugal depuis samedi 17 juin est corrélé à des températures exceptionnelles pour la saison. Assiste-t-on à une accélération accrue des vagues de chaleur ?

Oui, des études ont montré que la probabilité de subir des vagues de chaleur vraiment extrêmes a été multipliée par un facteur 10 par rapport au milieu du XXème siècle [aux années 1950]. Et il est facile de comprendre que les fortes températures engendrent des conditions très favorables aux risques d’incendie, avec une plus grande fréquence des départs naturels de flammes. Il se produit une sorte de cercle vicieux : des grosses chaleurs assèchent les sols, puis à leur tour ces sols plus secs entraînent une augmentation des températures.

En outre, nos modèles indiquent non seulement des intensités supérieures, mais aussi de nouvelles saisonnalités. Les vagues de chaleur vont se produire plus tôt et plus tard, au printemps et en automne, comme lorsqu’il a fait 33 °C à Paris mi-septembre 2016. Les plans canicule vont devoir s’adapter et ne pas s’arrêter arbitrairement fin août, par exemple.

Ces phénomènes sont-ils liés aux changements climatiques en cours ?

Notre travail porte précisément sur ce sujet. Nous cherchons à savoir dans quelle mesure les événements extrêmes sont liés à ces évolutions. Or les conclusions des études sont très claires : différentes modélisations ont bien montré que l’augmentation des épisodes de chaleur et des risques d’incendie sont liés aux changements causés par les émissions de gaz à effet de serre.

Lire aussi :   Incendies, vagues de chaleur : « Les changements climatiques vont frapper davantage l’Europe du sud » ,

C’est le cas aussi des épisodes de précipitations extrêmes, comme les pluies cévenoles notamment. Leur fréquence a augmenté d’un facteur trois. C’est une question de physique : plus les températures grimpent, plus s’évapore de vapeur d’eau, les précipitations contiennent alors davantage d’eau. Pour les événements plus complexes de pluies intenses mais persistantes, nos résultats sont moins probants.

 

La péninsule ibérique vous apparaît-elle particulièrement vulnérable ?

En effet, d’autant qu’on observe déjà depuis plusieurs décennies des baisses de la pluviométrie en hiver et au printemps en Espagne, au Portugal et jusque dans les Balkans. Les projections indiquent clairement que les changements climatiques à venir vont frapper davantage l’Europe du Sud que celle du Nord, qui va continuer à recevoir des pluies. Plus précisément, il devrait faire plus chaud dans le sud du continent en été et moins froid en hiver dans le nord. La France, de ce point de vue, se situe bien au milieu ! Sa partie méditerranéenne va connaître davantage de sécheresse.

 

Portugal: des incendies dans tout le pays , Portugal: reprise des feux de forêt» Lire aussi – Cinq conseils pour éviter le déclenchement d’incendies de forêt

Quand la France se réchauffera : tout ce qui va changer dans nos vies Par 

3 La fonte de glaciers de l’Ouest de l’Antarctique « a atteint un point de non-retour »

Carte des risques liés au réchauffement climatique.

Carte des risques liés au réchauffement climatique. | Infographie Le Monde

 

Une compilation de près de 20 000 études et projections scientifiques par plus de 800 chercheurs. Voilà la somme que représente le cinquième rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui vient d’être intégralement achevé et s’avère bien plus alarmant que la précédente édition, en 2007.

 

Jusqu’à 4,8 °C d’augmentation de la température d’ici à 2100

Un réchauffement d’origine humaine

    • Une hausse du niveau des mers jusqu’à un mètre
  • Des risques accrus d’extinction des espèces
  • Plus de conflits et de rivalités
  • Un coût économique de l’inaction élevé
  • Un modèle énergétique à revoir

Des scientifiques inquiets de l’accélération de la sixième extinction de masse des animauxLe mystère de la disparition des abeilles

Jean-Michel Salles – « Peut-on donner une valeur marchande à la biodiversité ? »Vers un crash alimentaire – YouTube : Biodiversité. Dans une étude très alarmante, des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. 

Le constat est sans appel : les effets du changement climatique se font déjà sentir et ne feront que s’accentuer au cours des décennies à venir, entraînant avec eux de graves conséquences humaines et géopolitiques. Les Etats-Unis portent une responsabilité énorme. Or 131 membres du Congrès (sur 535) ne croient pas au changement climatique, encouragés dans leur illusion par les lobbyistes des grandes multinationales de l’énergie. . 

D’après une étude publiée hier par la revue Plos One,Près de 80% des insectes volants auraient disparu en 30 ansen Europe  

1 Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue

Encore une année «catastrophique» pour la production de miel en France – Le mystère de la disparition des abeilles Par Enkolo dans Accueil le

Le mystère de la disparition des abeilles –